Et si on partait en vacances à vélo ?

Alors que le trafic aérien explose (environ 6 milliards de passagers par an dans le monde soit 93 000 vols par jour), que les bouchons s’allongent sur les autoroutes pendant les vacances scolaires, pourquoi ne pas choisir la tranquillité des petites routes… à bicyclette !

Alors partons en vacances à vélo ! Mais pourquoi ça ?

  • Parce que c’est écologique. A vélo, pas de pollution, pas d’émissions de gaz à effet de serre et de particules fines, c’est la seule force de vos mollets qui sera votre carburant.  
  • Parce que c’est économique. Pas de carburant à payer si ce n’est une petite majoration du contenu de votre assiette ! Si vous choisissez le camping sauvage de temps en temps cela réduira davantage le budget des vacances.
  • Parce que c’est dépaysant. À 60 km de chez vous, l’environnement vous paraîtra bien différent que de derrière un pare-brise. Vous découvrirez maints petits détails que vous n’aviez jamais vus.
  • Parce que c’est créateur de lien social et d’échange. Vous attirerez les demandes curieuses des autres cyclistes qui auront plaisir à venir vous parler tout en pédalant. Lors des haltes les piétons viendront, parfois, vous interroger sur votre trajet et votre destination. Sur le bord des routes, de temps en temps, vous serez surpris par les salutations et les encouragements des habitants.
  • Parce que c’est valorisant. Quel que soit votre niveau, vous serez fiers du trajet accompli.
  • Parce que c’est bon pour la santé. Votre cœur, vos muscles et vos articulations vous remercieront.
  • Parce que c’est un peu l’aventure ! Trouver de l’eau, prévoir son pique-nique, être soumis aux conditions climatiques, arrivée à destination pour dormir lorsqu’un hébergement est prévu ou trouver un champ pour poser la tente : toutes ces contraintes potentielles pimentent les vacances et créent des souvenirs que vous garderez précieusement dans vos têtes.
  • Parce que c’est adaptable à différents niveaux de confort. Que l’on choisisse le 100 % camping avec popote au réchaud ou l’hébergement chaque soir dans un bon lit, chacun y trouvera son bonheur.
  • Parce que ça nous force à ralentir. À vélo on avance doucement, ce pourrait paraître un inconvénient mais au contraire cela force à ouvrir les yeux et à se régaler des petites choses anodines.
  • Parce que c’est à la portée de tous. Quel que soit votre âge, votre condition physique ou votre capacité à l’effort, voyager à vélo s’adapte à tous. Il suffit de ne pas prévoir de trop grande distance, un itinéraire à trop fort dénivelé, une région connue pour son vent et de ne pas porter du matériel inutile. Il faut aussi prévoir des pauses, du repos et des visites, c’est les vacances quand même ! Parmi les voyageurs à vélo, on peut rencontrer des enfants, des femmes enceintes, des retraités d’âge plus ou moins avancé, des gens qui ne faisaient pas de sport avant, et pourtant tous y arrivent. Et plus on pédale, mieux on pédale et plus on s’améliore !

Convaincu.e.s ? Alors qu’est-ce qu’il vous faut ?

  • Un vélo en état de marche, pneus bien gonflés, chaîne huilée. Seul équipement rendu obligatoire par la loi : une sonnette !
  • Un porte-bagage arrière et des sacoches étanches (système D, on peut utiliser des vieux bidons et mettre ses affaires dedans).
  • Fortement recommandé : un casque, un système d’éclairage (nuit, pluie, brouillard) et un gilet pour vous rendre visible.
  • Une pompe à vélo et une chambre à air de rechange (si vous avez de bons pneus et que vous les gonflez bien et régulièrement, les crevaisons seront rares ou inexistantes).
  • Un petit flacon d’huile et un chiffon (attention à ne pas trop graisser la chaine qui risque d’accrocher toutes les saletés).
  • Des gourdes.
  • Des vêtements, en prévoyant pour la pluie.
  • Votre matériel de camping si besoin.
  • Une carte papier ou une application gratuite qui vous géolocalisera sans avoir besoin de consommer de la data.
  • De petits en-cas (fruits secs, barres céréales faits maison…) en boite pour éviter le sur emballage.

Les petits plus facultatifs : un cuissard, des mitaines, un rétroviseur et ce que chacun jugera utile.

Attention à ne pas emporter trop de choses, vous allez les porter. Si vous souhaitez partir longtemps et qu’il vous faut beaucoup de matériel, réduisez au minimum et pensez à un porte bagage avec sacoches à l’avant, qui répartira mieux le poids et équilibrera le vélo.

Et pensez à régler correctement votre vélo, vous trouverez sur Internet toutes les consignes pour une bonne hauteur de selle et une bonne distance du guidon. Vous ajusterez votre position au fur et à mesure s’il est besoin.

Pas envie de tourner autour de chez vous ?

Sachez qu’il est gratuit de prendre les TER avec votre vélo sous condition de place. Pour les trains intercités et les TGV il faut réserver la place de votre monture, comptez entre 5 et 10 euros par vélo.

Si la remontée sur le plateau vous effraie, les bus transisères acceptent les vélos sous réserve de place dans la soute.

On peut aussi faire passer son vélo dans l’avion (cela dépend des compagnies, entre 75 et 200 euros par vélo environ, et je ne parle pas de la galère pour les emballer). Mais là on s’éloigne un peu de l’objectif, sauf exceptionnellement si vous partez très TRES longtemps.

Voilà,  les grandes vacances arrivent à grands pas, alors à vous de jouer, pédalez !!!

Une réponse à “Et si on partait en vacances à vélo ?”

  1. Excellent , je partage il y a beaucoup d’indications pratiques

    j’ai noté une petite erreur, ce n’est pas 6 milliards mais 4 milliards de passagers en 2018

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