Et si notre assiette se mettait au bas carbone ?

Notre alimentation a un fort impact sur notre bilan carbone, au quotidien nous pouvons réaliser de petits gestes afin de limiter notre impact environnemental ! Voici quelques pistes et une info sur des événements prévus aux Comptoirs…

Manger des fruits et légumes de saison. C’est devenu un discours récurrent – tant mieux. Mais rien de tel que savoir ce qui est de saison chez nous ! Voici un calendrier des fruits et légumes proposé par Info-énergie Rhône-Alpes.

Manger local pour tous les produits possibles (voir notre article sur les AMAP des 4 Montagnes ici ). Pour les autres, sucre, café, thé, chocolat, riz, etc… le mieux serait de s’en passer complètement, mais c’est difficile… On peut déjà en limiter leurs usages, en réduisant la fréquence de nos consommations et/ou en trouvant des alternatives, miel à la place du sucre, tisane à la place du thé, blé, maïs à la place du riz par exemple.

Réduire les protéines animales. Notre consommation de viande a considérablement augmenté ces dernières années, nous consommons trois fois plus de viande que nos arrières grands parents! A noter que la viande apporte des acides gras saturés fortement incriminés dans l’émergence des maladies cardiovasculaires: il n’y a donc aucun besoin médical à consommer de grandes quantités de viande.

La viande est mise en cause comme responsable d’une grande part des émissions de CO2 notamment à cause des conditions d’élevage en mode intensif : forte consommation en eau et céréales pour nourrir les animaux, déforestation à l’échelle mondiale, contamination des eaux et des nappes lors des épandages de fumier, de pesticides et d’engrais). Ces pratiques posent aussi des questions de bien-être animal et de santé humaine (usage d’antibiotiques, d’hormones de croissance, de conservateurs),… (source Les Décodeurs Le Monde déc 2018) .

Bonne nouvelle : une réduction significative de notre consommation de viande, et une vigilance sur le lieu et les conditions d’élevage – choisissons de la viande de fermes locales, aux pratiques extensives, voire en agriculture bio – réduisent déjà significativement notre impact sur les émissions carbone !

Pour certains, devenir végétarien serait le premier acte écologique à entreprendre bien avant tous les autres gestes. Alors, pour ceux qui ne mangent plus de viande, quelles sont alors les alternatives ?

Bien sur le poisson et les œufs bien que les conditions d’élevage intensif peuvent là encore discutables.

Tous les apports de protéines végétales (légumineuses, oléagineux, …) sont un vrai bénéfice:

Les légumineuses (lentilles, pois chiche, pois cassé, haricots secs, etc…) sont très riches en protéines végétales et en fibres. Comme elles manquent de certains acides aminés il est important de les associer, au cours de la journée, avec des céréales afin que tous les acides aminés essentiels soient réunis.

Petite astuce : Il est conseillé de faire tremper les légumineuses dans l’eau avant de les cuire pour limiter le temps de cuisson et favoriser la digestion. Côté pratique, on peut en préparer une grande quantité afin de pouvoir en consommer plusieurs fois dans la semaine. Toutes les légumineuses n’apportent pas les mêmes acides aminés (composants des protéines) essentiels, il faut donc faire tourner les légumineuses dans vos menus et ne pas manger que des lentilles par exemple.

Les oléagineux (amandes, noisettes, noix…) sont très riches en acides gras polyinsaturés véritables protecteurs de nos cœurs et vaisseaux.

A noter : Un régime végétarien équilibré ne nécessite aucune supplémentation extérieure, seuls les végétaliens doivent se supplémenter en vitamine B12.

Privilégier les aliments issus de l’agriculture biologique, surtout pour les produits locaux, ou pour des produits venant de loin mais qui voyagent « lentement » et dans un emballage léger. De nombreux magasins sur le plateau proposent des produits bio !

Limiter le gaspillage car tous aliments non perdus limitent en soi l’empreinte carbone de votre assiette en évitant de re-consommer un autre aliment à la place. Apprenez à réutiliser les petits restes pour refaire un plat ou une salade composée, cuisinez vos légumes pour éviter qu’ils ne se perdent, faites en des bocaux ou congelez les. N’achetez pas en trop grande quantité à l’avance !

Éviter les aliments sur emballés. Moins de 10% des plastiques sont recyclés et chaque plastique potentiellement recyclable ne peut l’être qu’une fois. Alors sortez vos sacs à vrac, vos boites et retrouvez les commerçants du plateau qui acceptent les contenants réutilisables ici (liste non exhaustive).

Économiser l’énergie des appareils de cuisson. De petits gestes simples comme mettre un couvercle sur sa casserole, centrer la casserole sur le feu, utiliser le feu le moins fort possible pour la cuisson appropriée limitent en soi l’énergie nécessaire à la cuisson des aliments.

Et aussi…. RÉAPPRENDRE A CUISINER ! et pour cela venez aux ATELIERS «DIÉTÉTIQUE et SAVEURS» organisés aux Comptoirs les jeudis 11, 18 et 25 juillet de 14h à 17h (sur inscription).

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